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23 février 2011, par marc
Tout commence par le souffle aigrelet d’un harmonium de curé et puis paf paf la batterie envoie valdinguer les couinements cornemuseux du soufflet famélique. Alors la voix d’Anna s’installe et glisse, grave et puissante comme un flot de magma incandescent qui surgirait des entrailles de la terre. Des riffs de guitare déchirent la partition obstinée de l’orgue qui continue d’exhaler sa mélodie obsédante. La voix ne cesse de monter en volutes épaisses et d’investir l’espace, terriblement efficace, (...)