Le bonheur est dans le pré et la ville est belle dans les lumières de la nuit.
Et puis voilà, un petit bout de voile précieux se déchire quelque part au fond de l’incroyable caméra qui renvoie tous les Leica, les Ipad, les Olympus au rayon des quincailleries futiles et incroyablement rudimentaires.
Soudain tout bascule, l’image se brouille, des volutes d’encre de chine s’insinuent et filtrent la réalité du quotidien. L’eau cristalline se mue en soupe trouble granuleuse fantomatique. Incrédulité, repères qui s’échappent, interrogations... Boulimie de vie, de vue... Quelle sera la dernière image, ma dernière image...
A l’orée de la nuit, frisson de l’hypothèse d’un voyage inconnu à jamais privé de la promesse de la lumière de l’aube.