Ouacances …

Ouacances …   C’est un type sur le site de Waterloo qui interroge ce qui semble être un autochtone : "dites moi mon brave, on dit : Vaterloo ou Ouaterloo" ??? Et l’autre : "ah mais ça une fois on dit Ouaterloo". "Ah c’est bien ça … et vous êtes du coin" ? "Ah non une fois, moi je suis en en ouacances"…

...

Alors en route ce matin pour une belle diagonale du fou direction les ports de l’Atlantique ou de la manche pour être tout à fait exact. Soleil éclatant sur les grands chemins de France, un ciel étrangement dénué de tout sillage d’aéronef. Quand on habite un pays de volcans, les facéties du spécimen islandais ne manquent pas de laisser songeur... et si tous les paisibles pépères assoupis du Velay, d’Auvergne et d’Ardèche se reveillaient et se mettaient à cracher les feux de l’enfer ?

Je quitte l’autoroute et me voici soudain dans ma terre natale, les flèches de cathédrale de Chartres, une pancarte sur la gauche : La Loupe puis Dreux. La gare de Dreux, je regardais passer les locomotives à vapeur depuis le balcon de ma grand mère à Foulonval. La gare de Dreux... Sézenec a-t il comme il l’a toujours affirmé laissé Quémeneur à la gare ???

Et puis la Normandie les pommiers sont en fleur, l’Eure coule paisiblement au milieu des champs, les filles de la maison Tellier dévallent un pré en pente et se bousculent en riant les bras chargés de marguerites et d’herbes folles.

Le pont de Tancarville, enfin le Havre.

Le temps de trouver une auberge et j’enfourche le Brompton pour une première balade direction le port.

Il fait beau presque chaud, la foule se presse sur le front de mer mais vers les docks l’activité est des plus calmes. Des lascars font brailler l’autoradio d’une bagnole déglinguée. Les grues sont immobiles, un porte container remonte le chenal et se dirige vers un bassin éloigné.

Entre deux hangars près d’un amas de ferraille et dune caisse éventrée, une tache verte : le chapeau du professeur Tournesol... damned nous y voilà !