La montagne ardéchoise ça perche pas loin de mon nid d’aigle de l’avenue Foch...
Déjà pour aller embrasser mon papa et ma maman cet hiver j’avais découvert cette route qui chemine le long des sommets pour rejoindre la vallée du Rhône. Mon chemin avait croisé l’Auberge de Peyrebelle... l’auberge rouge !
Et puis je suis retourné me balader dans les ruines de l’abbaye de Mazan...
Et voilà par un triste jour de ce printemps balbutiant ... Une voix de ma vie s’est tue... un peu plus bas en descendant vers Aubenas.... Pourtant que la montagne est belle... Jean Ferrat a mis les voiles en me laissant la clef du monde !
La souffrance enfante les songes
Comme une ruche ses abeilles
L’homme crie où son fer le ronge
Et sa plaie engendre un soleil
Plus beau que les anciens mensonges
Merci Jean, merci Aragon, avec ça je crois que je peux me démerder pour l’éternité...et plus encore si affinité.