C’était l’année dernière, j’étais arrivé trop tard à Saint Nazaire. La nuit tombait sur la ville le vent d’ouest poussait de gros nuages mais la darse était vide. Le capitaine Haddock et Tintin m’avaient précédé de plusieurs albums.
Trop tard...
La masse désolante de l’immense bunker des Uboot de la Kriegsmarine grise et décrépite avait dévoré et absorbé le quai où s’amarraient jadis les transatlantiques. J’avais raté le courrier de Callao.
Le général Alcazar courait toujours.
Mais je ne m’avoue pas vaincu, au printemps je quitterai mes montagnes du Velay et je reprendrai ma quête océane, un peu plus loin vers les ports du nord.
Je t’aurai Alcazar, je t’aurai !