Balades océanes

La proximité toute relative du rivage atlantique me pousse à m’extirper de ma tanière de la rue du Chandon pour humer une fois encore les vents de l’Atlantique. Bientôt j’espère retrouver les côtes écrasées de soleil, balayées par le Mistral, le Meltem et tous les vents de la Méditerranée ... à moins qu’un nième coup de roulis me renvoie vers une destination incertaine.

Je ne pouvais initier cette flânerie océane sons une première escale aux Sables d ’Olonne. La grande épopée du Vendée Globe s’achève, il ne reste plus que trois bateaux en mer qui devraient achever leu périple dans les semaines qui viennent.

Akéna

Dans le bassin les deux derniers arrivés, Akéna et Toes In the water, sont là sagement amarrés au ponton visités par une foule de badauds du dimanche. Après une nuit à l’hôtel d’Angleterre j’ai tous les Sables pour moi presque tout seul. Le port résonne de ses bruits familiers, un petit vraquier décharge des sacs, des sacs de quoi ? Mystère !

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La balade le long du chenal est lumineuse un petit bâtiment de guerre d’un pays étranger vient s’amarrer aux quais du centre ville tandis que deux monotypes d’une école de sport font des ronds dans l’eau.

Les côtes vendéennes sont propices à la balade. Quand le béton de années soixante dix ne gâche pas le paysage, les petites maisons de pêcheurs éclatantes de blancheur aux volets bleus ont des couleurs de Cyclades.

Dans le port de Saint Gilles Croix de Vie la mer s’est retirée, les bateaux sont échoués nonchalants sur la vase qui brille au soleil. Les cloches de la ville résonnent, nous sommes en Vendée terre chrétienne, des calvaires XXL se dressent aux carrefours... Mes ancêtres chouans se rappellent à mon souvenir « coeur battant en avant ! »

Un petit coup de barre à bâbord un saut de puce au dessus du bras de mer via le pont et me voici dur l’île de Noirmoutier.

Direction l’extrémité de l’île où je retrouve de vieilles connaissances de nos années ankariotes, Catherine et Ibosh... toujours les mêmes. Le temps de papoter en sirotant un thé à la turca et je reprends la route. Je décide d’aller poser mon sac au port de l’Herbaudière.

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Pile poil ce qui me faut un hôtel avec vue sur la mer et le port. De ma chambre je surveille à la jumelle les gros navires qui attendent au large la marée du soir pour entrer dans le port de Saint Nazaire.

Destination de demain... à la poursuite des cargos...