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Vogalonga côté pratique

jeudi 31 mai 2007

Voici quelques informations pratiques pour celles et ceux que l’aventure tenterait ...

Rejoindre Venise :

Nous avons franchi les Alpes au tunnel de Fréjus le péage aller et retour est plus avantageux (valable 7 jours) : 39€ En Italie le réseau autoroutier est de qualité moyenne, les aires de repos sont inexistantes seules des « area di servicio » stations services permettent de s’arrêter. Cette année l’autoroute était en travaux entre Milan et Turin et la circulation intense. Coût du péage Fréjus / Venise : 28 € avec une multitude de petits péages avant Turin - Tous les péages acceptent les cartes bancaires.

Hébergement :

Nous avons choisi le camping de Fusina situé au bord de la lagune, un vaporetto (10 € aller et retour) permet de rejoindre Venise. Le camping est nickel, les sanitaires très propres malgré la foule, pas de queue aux douches et toilettes. Bar, Pizzeria, point Internet (wifi ? Je ne crois pas) , laverie etc ... Nous avons payé 29 € par nuit pour une tente, une voiture, deux personnes. Je n’avais rien réservé. Il y a également possibilité de louer des mobile homes. Détail sur le site du camping de Fusina. A noter également la présence d’une marina avec grue et cale de mise à l’eau.

Logistique de la « course » :

L’inscription se fait en deux temps : sur internet avec paiement de 13 € par rameur. Une fois arrivé il faut se rendre à San Marco pour confirmer et récupérer le dossard. On vous fait cadeau d’un tee shirt et d’un joli poster (1 lot par rameur). Je pense que l’idéal est de récupérer le tout le samedi après midi (nous étions ric rac au niveau temps ...mais c’était bon !)

Le parcours en lui même fait 32 km, il faut en rajouter 12 si l’on est basé à Fusina. C’est ce que nous avons fait... Au départ j’avais envisagé d’embarquer le gréement pour effectuer les transitions à la voile, gréement simplifié sans les portants et sans le foc, au final j’y ai renoncé pour alléger le bateau et pour jouer le jeux de l’aviron ...

Il y a sûrement moyen de laisser son bateau à Venise : le matin du départ nous avons vu le vaporetto de Fusina rejoindre Venise avec des rameurs : c’était rigolo : les pagaies étaient dressées sur le bateau... Nous étions en individuel, les clubs s’organisent : dépôt, remorquage des bateaux etc ...

Sur l’eau j’imaginais une sympathique pagaille « à l’Italienne » ... c’est un peu ça mais la sécurité est bien assurée : bateaux des carabiniers, de la garde civile (sauvetage en mer), bateau ambulance plus quelques bateaux de l’organisation. Le soir quand nous sommes rentrés au camping avec le dernier groupe un bateau de la protection civile nous surveillait (l’orage menaçait)

Navigation et sécurité :

Au départ la flotte est « énorme » au fil du parcours la file s’étire et on peut finir par se retrouver seul. Je pense qu’une proportion importante de bateaux qui prend le départ ne finit pas la course ou coupe le fromage... La course n’a de course que le nom, c’est en fait une grande fête. Dans les îles les arrêts sont nombreux Se posait le problème de l’arrêt pipi, c’est possible dans certaines îles sauvages ou dans les bistrots de Burano (pour notre part nous avons tenu sans escales techniques...) Nous avons casse croûté en route : barre de céréales, fromage, biscuits ... nous avions embarqué 3 bouteilles de 1,5l d’eau. Le clapot généré par les vaporetti et autres bateaux est important et gênant surtout dans la Giudecca , après c’était plus calme, à souligner que la grande majorité des bateaux qui nous croisait ou nous doublait réduisait leur allure. Ceci étant bien que les conditions de navigation soient sécurisantes (lagune) il convient comme dans toute navigation d’être prudent, de bien préparer le bateau. Nous avions la jupe pour nous protéger de rentrée d’eau (vagues), portions des gilets. J’avais à bord une écope (mais oublié le bout de remorquage).

Condition physique :

Nous n’étions pas des rameurs ou pagayeurs confirmés... encore une fois c’est plutôt à la voile que nous naviguons avec le Klepper. Nous avons fait au préalable, en tout et pour tout, trois entraînements en augmentant la distance à chaque fois pour finir à 19 km. Une fois dans la course nous avons tenu, l’effort est régulier, peu violent, on peut se reposer et souffler. Seul l’orage en fin de journée était inquiétant : un coup de vent dans le nez et c’est la cata, les vagues, surtout le clapot croisé sont pénibles à négocier et freinent la progression. Bref tout s’est bien passé et les courbatures vite oubliées !

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